Take a photo of a barcode or cover
mysterious
reflective
medium-paced
Plot or Character Driven:
Plot
Strong character development:
No
Loveable characters:
No
Diverse cast of characters:
No
Flaws of characters a main focus:
Complicated
challenging
emotional
funny
mysterious
reflective
sad
fast-paced
Plot or Character Driven:
A mix
Strong character development:
Yes
Loveable characters:
Complicated
Diverse cast of characters:
Yes
Flaws of characters a main focus:
Yes
dark
mysterious
reflective
sad
fast-paced
Plot or Character Driven:
Plot
Strong character development:
Complicated
Loveable characters:
Complicated
The weight of the narrative, intricately woven to lead me to the ending, crushed me. I didn't know what to expect going into the story, but it wasn't this. I certainly have a lot to think about now.
The story is structured with the chapters reading more like short stories connected by an overarching universe and central driving mystery. This allowed the author to flesh out and explore a galactic empire while commenting on the effects of centralised, and stagnant, power on its denizens. The empire is in the midst of being dismantled by the successful rebellion against the immortal emperor, a task that seems unending.
There are many twists and turns and the questions that lay at the book's heart are intensely riveting. I need someone else to read this, I have things to discuss.
The story is structured with the chapters reading more like short stories connected by an overarching universe and central driving mystery. This allowed the author to flesh out and explore a galactic empire while commenting on the effects of centralised, and stagnant, power on its denizens. The empire is in the midst of being dismantled by the successful rebellion against the immortal emperor, a task that seems unending.
There are many twists and turns and the questions that lay at the book's heart are intensely riveting. I need someone else to read this, I have things to discuss.
adventurous
mysterious
reflective
medium-paced
Plot or Character Driven:
A mix
Strong character development:
No
Loveable characters:
Complicated
Diverse cast of characters:
Yes
Flaws of characters a main focus:
Complicated
I’ve been on a sci-fi kick roughly since the beginning of the year, and when none of the books I had at home (or in my goodreads list) appealed to me, I turned to Reddit instead (don’t judge – it’s one of the only places to get recs where I don’t feel like anyone is trying to sell me something). Thus, I came across a recommendation of “The Carpet Makers”, which didn’t say much besides the (very vague) synopsis, and promised me “it was worth it”. I’m very, very grateful I decided to trust them.
Every chapter of The Carpet Makers is a self-contained story, building on each other to give us a gradually larger understanding of this universe. Much, might I say, like the threads on a tapestry that, together, form a whole image. Despite those glimpses into people’s lives being so brief, they don’t feel shallow or incomplete. The characters and their stories are believable, and the way we learn more of the universe never feels like an infodump, the vast walking hand-in-hand with the mundane.
It all comes together to tell a tale on power, and divinity, the meaning of life (or the lack thereof), what makes one human and can that humanity be transcended? If one had absolute, unimaginable power, what would that look like? And would it be worth it? These questions are woven so tight into the story that they stay in your mind long after the book is closed. They certainly haven't left mine.
The ending, the elusive answer to the question the synopsis presents, is as appalling as promised, serving to cement the questions the book has been giving us — on power, on humanity, on meaning. It should have not surprised me how simple it was at the end, but it did. Cruelty, for all of its grandiose facade, is simple. It hit like a punch to the gut anyway — I needed to just sit quietly with it for a while after turning the last page.
All in all, it's an amazing book, and quite unlike most of the sci-fi I've read. I can't recommend it enough: like my reddit friend, I promise it's worth it.
D: <--- my reaction to that ending
Well I haven't had a good dose of sci-fi existentialism since I Have No Mouth and I Must Scream or watching Visitor to a Museum. I'll probably think about this for the rest of my life.
A wildly inventive tale of the power of indoctrination, all tied up into a mystery that you cannot see coming. There were a few eye rolling bits, but I love this story so much that I don't care!
Well I haven't had a good dose of sci-fi existentialism since I Have No Mouth and I Must Scream or watching Visitor to a Museum. I'll probably think about this for the rest of my life.
A wildly inventive tale of the power of indoctrination, all tied up into a mystery that you cannot see coming. There were a few eye rolling bits, but I love this story so much that I don't care!
Moderate: Misogyny
Divertissement correct. Je pense que ça m'a peu intéressé parce que ça ne se déroule pas sur Terre ni même dans notre système solaire donc je ne me suis pas sentie concernée. Livre peuplé d'hommes toxiques. On a le point de vue d'un nouveau personnage à chaque chapitre ce qui permet de découvrir plus de choses mais donne un effet décousu à la longue. Le dénouement du mystère des tapis de cheveux est ridicule et certaines questions annexes sont irrésolues. Livre oubliable. Je l'ai déjà oublié d'ailleurs.
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« Parnag n'était plus en mesure, à chacun de ses gestes, de penser : Je fais ceci pour l'Empereur. La seule chose qui lui venait à l'esprit, c'était : L'Empereur existe-t-il seulement ?
Qui donc avait jamais vu l’Empereur ? On ne savait même pas où il vivait ; on savait seulement que ce devait être sur une planète très, très éloignée. Bien sûr, il y avait les photographies, et le visage de l'Empereur était plus familier à chacun que celui de ses propres parents ; mais, pour autant que Parnag le sût, il n'avait jamais mis le pied sur leur planète. On racontait que l’Empereur était immortel, qu'il vivait et régnait sur l'humanité tout entière depuis la nuit des temps... On disait tant de choses, mais on était sûr de rien. Si l'on se laissait aller à douter, ne serait-ce qu'une fois, on se trouvait entraîné dans un cercle infernal dont on ne pouvait plus sortir. »
« Tu ne le peux pas, constata le souverain. C'est ce que je voulais te montrer. Le respect qu'inspire l’Empereur est profondément ancré en vous tous. Même en vous autres, rebelles. Cela te rend incapable de t'en prendre à moi. »
« Tire, maintenant ! lui ordonna l'Empereur d'une voix tranchante.
Et Jubad, sans réfléchir, comme par réflexe, leva son arme et tira dans la poitrine de l'Empereur.
Plus tard, ils fêtèrent le libérateur, le vainqueur du tyran. Il sourit face aux caméras, pris des poses triomphales et prononça des discours plein d'allégresse, mais à aucun moment il ne perdit de vue qu'il ne faisait que jouer le rôle du vainqueur. Lui seul savait qu’il n'avait rien d'un vainqueur.
Jusqu'à son dernier jour il se demanderait si cet ultime instant, lui aussi, faisait parti du plan de l'Empereur.
A lui seul, le discernement ne résiste pas au temps ; il se transforme et disparaît. La honte, en revanche, est comme une blessure que l'on ne laisse jamais respirer et qui, de ce fait, ne guérit jamais. Il tiendrait sa promesse et garderait le silence, mais non par discernement. Par honte. Il garderait le silence à cause de ce seul instant : l'instant où il avait obéi à l'Empereur... »
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« Parnag n'était plus en mesure, à chacun de ses gestes, de penser : Je fais ceci pour l'Empereur. La seule chose qui lui venait à l'esprit, c'était : L'Empereur existe-t-il seulement ?
Qui donc avait jamais vu l’Empereur ? On ne savait même pas où il vivait ; on savait seulement que ce devait être sur une planète très, très éloignée. Bien sûr, il y avait les photographies, et le visage de l'Empereur était plus familier à chacun que celui de ses propres parents ; mais, pour autant que Parnag le sût, il n'avait jamais mis le pied sur leur planète. On racontait que l’Empereur était immortel, qu'il vivait et régnait sur l'humanité tout entière depuis la nuit des temps... On disait tant de choses, mais on était sûr de rien. Si l'on se laissait aller à douter, ne serait-ce qu'une fois, on se trouvait entraîné dans un cercle infernal dont on ne pouvait plus sortir. »
« Tu ne le peux pas, constata le souverain. C'est ce que je voulais te montrer. Le respect qu'inspire l’Empereur est profondément ancré en vous tous. Même en vous autres, rebelles. Cela te rend incapable de t'en prendre à moi. »
« Tire, maintenant ! lui ordonna l'Empereur d'une voix tranchante.
Et Jubad, sans réfléchir, comme par réflexe, leva son arme et tira dans la poitrine de l'Empereur.
Plus tard, ils fêtèrent le libérateur, le vainqueur du tyran. Il sourit face aux caméras, pris des poses triomphales et prononça des discours plein d'allégresse, mais à aucun moment il ne perdit de vue qu'il ne faisait que jouer le rôle du vainqueur. Lui seul savait qu’il n'avait rien d'un vainqueur.
Jusqu'à son dernier jour il se demanderait si cet ultime instant, lui aussi, faisait parti du plan de l'Empereur.
A lui seul, le discernement ne résiste pas au temps ; il se transforme et disparaît. La honte, en revanche, est comme une blessure que l'on ne laisse jamais respirer et qui, de ce fait, ne guérit jamais. Il tiendrait sa promesse et garderait le silence, mais non par discernement. Par honte. Il garderait le silence à cause de ce seul instant : l'instant où il avait obéi à l'Empereur... »
I think every chapter could be a short story in itself. Each chapter is filled with deep meaning and creative ideas.