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4.49 AVERAGE

adventurous informative reflective fast-paced
Plot or Character Driven: Character
adventurous emotional hopeful informative inspiring reflective sad tense medium-paced
Plot or Character Driven: Character
Strong character development: Yes
Loveable characters: Yes
Diverse cast of characters: No
Flaws of characters a main focus: Complicated

Strong contender for best book of the year so far! Very moving and vividly detailed and beautiful. 

4,8⭐️ C’est un livre vraiment important. À lire absolument.

C’est d’abord une histoire d’amour digne d’une comédie romantique pour les ados. C’est aussi l’histoire d’amour d’un peuple pour la nature. Grâce au récit, on voyage au coeur du territoire québécois, et on le découvre enfin.

On découvre aussi une autre manière de vivre, beaucoup plus proche de cette nature, extrêmement différente de la nôtre.

On est charmés, et ça devient plus bouleversant à chaque page de savoir à quel point l’histoire finit mal.

Ça suscite forcément un nouveau chapitre de remise en question sur notre mode de vie et sur les conséquences qu’il a sur les autres et l’environnement.

Pendant ma lecture, je n’ai pas pu m’empêcher de trouver que c’était très (trop?) romantique comme portrait. Accoucher dans le bois, perdre un bébé, manquer de nourriture, avoir froid, très froid, être confiné des jours dans une tente pendant une tempête, voir sa belle-soeur devenir veuve avec 5 enfants, marcher, marcher, marcher, ramer, ramer, en étant complètement exposé aux aléas d’une nature sauvage et pas toujours clémente… J’ai été surprise que tout cela soit vécu par l’héroïne sans que la peur et l’apitoiement ne fassent vraiment partie du portrait. Et je me demande: est-ce que l’auteur a été un brin jovialiste dans son interprétation du vécu de son arrière-grand-mère (possiblement justement susciter l’inspiration, l’émerveillement, et la remise en question chez les blancs que nous sommes?) ou est-ce plutôt qu’il y a peu de place pour la peur et l’apitoiement dans la vision du monde inspirée par les cycles de la nature développée par les Innus depuis des siècles? J’aime croire que c’est le deuxième choix, et ça rend le livre encore plus important.

Oh, mais quelle lecture! Dès la deuxième ligne, je me suis attachée à Almanda et j'ai été transportée dans la forêt et sur la rivière Péribonka. Je l'ai dévoré en deux jours. Tout québécois devrait lire ce livre. Je sens que ce livre a réveillé une nouvelle compréhension de la vie en moi, c'est, j'en suis sûre, un game changer.

J'ai été complètement happée par ma lecture de ce livre. Bouleversant et magnifique tout à la fois. Almanda, sa famille et son peuple vont rester longtemps dans mes pensées. À lire et même relire!

First book of 2024 and it was a good one! Kukum is told from the perspective of Almanda, the author's great grandmother and new member (through marriage) of the Pekuakami Innu community. The reader learns about the community through Almanda's eyes, then also watches as her family's traditional way of life is destroyed by the modernisation of Quebec. The story touches on both the confinement of the indigenous people in reserves, and the horror of the residential school system. I was aware of some of the topics, having studied at Université de Montréal many years ago, and the chapters are concise, which helped me not feel so overwhelmed to be reading in French again after so long! The author included some family photos which I really loved to see. I particularly loved how the theme of identity reappeared throughout the book. I've found myself thinking about this book a lot since I finished reading, which is always a good thing :) I would love to read the author's most recent book Qimmik (but that only appear to be available on Kindle in the UK as yet?) so perhaps I'll try to track down Tiohtiáke first. The TBR list continues to grow!

(I read the original French, also available in English)

Si au départ j’étais moins investie et je trouvais que c’était davantage un roman d’ambiance de nature que d’histoire et de personnages, je me suis rapidement fait ramasser dans le détour.

Dès que les coupes à blanc ont commencé et que les injustices se sont multipliées, j’ai eu peur de tomber en une montagne de larmes.

L’écriture de Michel Jean est puissante et la douleur aussi.

J'ai adoré cette lecture. J'ai adoré voyager au gré du vent et des vagues avec les protagonistes attachants de cette histoire décrit par la plume poétique et sans faille de Michel Jean. Par ailleurs, j'ai également apprécié le critique relativement subtile de l'arrivée des colons, de la prise du territoire par ceux-ci ainsi que d'un bref aperçu de l'impact des pensionnats sur les familles innues. C'est un livre que tout le monde, particulièrement les personnes qui ne sont pas autochtones, doit lire.

Énorme coup de coeur pour ce roman autobiographique. Moi qui suis pratiquement néophyte de la culture autochtone, j’ai eu l’occasion d’apprendre tellement sur eux, leurs valeurs (parlons-en! quel peuple incroyablement sensible et merveilleux!) ainsi que sur leur mode de vie traditionnel. J’ai vraiment réussi à visualiser leur quotidien de l’époque et je trouve ça tellement beau et impressionnant à la fois.

J’arrive enfin à comprendre (bien que j’étais au courant déjà eu peu quand même!) l’impact de l’invasion des colons sur leur territoire. C’est d’une tristesse infinie. J’ai honte que mes ancêtres aient commis des gestes aussi horribles envers ces nations. Nous devons être au courant de cette partie de l’histoire et en parler davantage.

En lisant ce roman, j’ai développé un attachement et beaucoup d’empathie envers ce peuple qui est toujours si gentil envers son prochain.

Fun fact: Avant de me plonger dans ma lecture, je détestais ce livre.