3.96 AVERAGE

emotional inspiring reflective sad medium-paced
Plot or Character Driven: Character
Strong character development: Complicated
Loveable characters: Complicated
Diverse cast of characters: No
Flaws of characters a main focus: Yes
adventurous dark medium-paced
Plot or Character Driven: Character
Strong character development: Yes
Loveable characters: No
Diverse cast of characters: Complicated
Flaws of characters a main focus: Yes

Hyper bien écrit mais vazy les zhommes quoi 

Les réflexions sur la légèreté de l'être : c'est oui
Tromper sa femme et la rendre malheureuse parce qu'on est un homme trop dark pour avoir une réflexion correcte : c'est non
emotional hopeful reflective medium-paced
Plot or Character Driven: Character
Strong character development: Yes
Loveable characters: Complicated
Diverse cast of characters: No
Flaws of characters a main focus: Yes

Prague, 1968. Tomas collectionne les femmes. Tereza est une romantique. Leur rencontre, fruit de six hasards, donne naissance à un couple où légèreté et pesanteur cohabitent. On suit leurs remises en question et leurs incertitudes, souvent de manière rétrospective. Le ton à la fois philosophique et humain de ce roman rendent les personnages d’autant plus vraisemblables. Par exemple, Tereza se compare et cherche à s’émanciper de sa mère par l’appel des hasards qui ont provoqué sa rencontre avec Tomas : 

Depuis l’enfance, Tereza a toujours eu honte que sa mère occupe les traits de son visage et lui ait confisqué son moi. Et le pire, c’est que l’impératif millénaire "Aime ton père et ta mère !" l’obligeait à accepter cette occupation, à qualifier d’amour cette agression ! 

Les mots incompris est une partie du roman qui m’a particulièrement touchée. En effet, on suit les aventures de Sabina (ami de Tomas) et Franz, des amants qui ne parlent pas la même langue sur plusieurs sujets tels que la musique, les sens, les cortèges, New York, et les cimetières : 

Tant que les gens sont encore plus ou moins jeunes et que la partition musicale de leur vie n’en est qu’à ses premières mesures, ils peuvent la composer ensemble et échanger des motifs mais, quand ils se rencontrent à un âge plus mûr, leur partition musicale est plus ou moins achevée, et chaque mot, chaque objet, signifie quelque chose d’autre dans la partition de chacun.

Franz quitte sa femme pour Sabina. Cette dernière décide de partir malgré tout. Franz l’idéalise alors dans ce qu’il perçoit comme un "amour supraterrestre", par opposition à un amour terrestre. 

La guerre frappe le pays. Tomas et Tereza sont privés de passé quand les noms de rues et de lieux d’un village sont remplacés par des noms russes. Tomas, autrefois chirurgien de renom, devient laveur de vitres après la publication d’un article sur l’Œdipe de Sophocle. 

Kundera élabore divers concepts dans son ouvrage : 

  • La mémoire poétique qui "enregistre ce qui nous a charmés, ce qui nous a émus, ce qui donne à notre vie sa beauté". Ainsi,

L’amour commence par une métaphore. Autrement dit : l’amour commence à l’instant où une femme s’inscrit par une parole dans notre mémoire poétique.

  • Le kitsch, "négation absolue de la merde ; au sens littéral comme au sens figuré" : 

Le kitsch exclut de son champ de vision tout ce que l’existence humaine a d’essentiellement inacceptable […] il fait appel à des images clés profondément ancrées dans la mémoire des hommes […] Le kitsch est l’idéal esthétique de tous les hommes politiques, de tous les mouvements politiques […] le kitsch est un paravent qui dissimule la mort […] Quelque soit le mépris qu’il nous inspire, le kitsch fait partie de la condition humaine.

  • Les quatre types de regard sous lequel nous voulons vivre : 
    • Le regard du public 
    • Le regard d'yeux familiers 
    • Le regard de l’être aimé 
    • Le regard imaginaire d’êtres absents 

Enfin, Le sourire de Karénine, dernière partie du roman, est particulièrement bouleversante, mais permet toutefois une conclusion contemplative plus que pessimiste :

Cette tristesse signifiait : nous sommes à la dernière halte. Ce bonheur signifiait : nous sommes ensemble. La tristesse était la forme, et le bonheur le contenu. Le bonheur emplissait l’espace de la tristesse.

nataalia_sanchez's review

5.0
challenging dark emotional hopeful informative inspiring mysterious reflective sad tense fast-paced
Plot or Character Driven: Character
Strong character development: Yes
Loveable characters: Yes
Diverse cast of characters: Yes
Flaws of characters a main focus: Yes
elaba25's profile picture

elaba25's review

4.0
emotional informative inspiring reflective sad medium-paced
Plot or Character Driven: Character
Strong character development: Yes
Loveable characters: Complicated
Diverse cast of characters: No
Flaws of characters a main focus: Yes
emotional reflective sad medium-paced
Plot or Character Driven: Character
Strong character development: Yes
Loveable characters: Complicated
Flaws of characters a main focus: Yes

it took me so long to review this and put it into words (and so long to read) but it was one of those books that I had to really digest. this book is so smart and thoughtful and the format was so interesting, mixing and off love stories, philosophy and thoughts about joy and meaning, and a lot of political and historical context. this touched me
medium-paced

sadhikad6's review

2.25

I enjoyed the character analysis and even the plot jumping around, they all felt like real people but it was a hard book to finish
challenging emotional reflective medium-paced
Plot or Character Driven: A mix
Strong character development: No
Loveable characters: No
Diverse cast of characters: No
Flaws of characters a main focus: Yes

I have very mixed feelings about this book. The first part is a 4+ star read for me, but the rest left me unsatisfied.

In this first part Kundera presents Parmenides and Nietzsches theories on wether living is light and heavy, which is compelling to follow. We also follow the love story of Tereza and Tomas where Kundera ties the philosophical theories to fiction in a somewhat creative way.

What he portrays in the first part he destroys with the writing and storyline of the rest of the book. There are multiple points in which I feel betrayed by Kundera. 

I find the way he writes about women fairly pretentious; as if women belong to another species. I also feel as if all the women in this book were moulded off the same muse. 

Kundera also has a tendency to get very repetitive. What was a funny and witty first read gets overused until it’s lost comical meaning.

I was skimming this book by the end, just wanting to get it over with. As much hype around this as I’ve seen I honestly was expecting an entirely different book (and outcome?).