Take a photo of a barcode or cover
reflective
sad
tense
medium-paced
One of the things I love most about reading books is when it makes me want to write something myself. This is the first Annie Ernaux I've ever read and it is so good, it has convinced me that I too can write anything I want to.
Simple Passion is about an all-consuming love affair with a married foreigner. The narrator, who is presumably Ernaux, is acutely self-aware and reflective. She describes her feelings, her obsession, her passion so succinctly and as a matter of fact. I caught myself snickering at things she'd said, but I found it amusing and relatable nonetheless. Most importantly, Ernaux had turned something specific into something universal, and vice versa. It may not be for everyone, but it does resonate.
P.S. I had to Google what a young Alain Delon looked like. Who wouldn't be down bad for a man who looked like THAT?
P.P.S. For a moment I was confused if this book was fiction or non-fiction, but it turns out it's autobiographical. Ah.
Simple Passion is about an all-consuming love affair with a married foreigner. The narrator, who is presumably Ernaux, is acutely self-aware and reflective. She describes her feelings, her obsession, her passion so succinctly and as a matter of fact. I caught myself snickering at things she'd said, but I found it amusing and relatable nonetheless. Most importantly, Ernaux had turned something specific into something universal, and vice versa. It may not be for everyone, but it does resonate.
P.S. I had to Google what a young Alain Delon looked like. Who wouldn't be down bad for a man who looked like THAT?
P.P.S. For a moment I was confused if this book was fiction or non-fiction, but it turns out it's autobiographical. Ah.
Short read, c’est mon premier Annie Ernaux! Je vais essayer de lire d’autres de ses ouvrages pour avoir une meilleure idée de son style et de l’auteure.
C’est l’histoire d’une femme qui, après la fin d’un amour dévorant, doit réapprendre à vivre, en gardant cette passion et ne sachant qu’en faire.
C’était intéressant mais je n’ai pas été bouleversée ou particulièrement émue? Mais il y a bien eu quelques passages qui m’ont plu : « Souvent, j'avais l'impression de vivre cette passion comme j'aurais écrit un livre : la même nécessité de réussir chaque scène, le même souci de tous les détails. Et jusqu'à la pensée que cela me serait égal de mourir après être allée au bout de cette passion - sans donner un sens précis à « au bout de » - comme je pourrais mourir après avoir fini d'écrire ceci dans quelques mois. »
« Quand j'étais enfant, le luxe, c'était pour moi les manteaux de fourrure, les robes longues et les villas au bord de la mer. Plus tard, j'ai cru que c'était de mener une vie d'intellectuel. Il me semble maintenant que c'est aussi de pouvoir vivre une passion pour un homme ou une femme. »
C’est l’histoire d’une femme qui, après la fin d’un amour dévorant, doit réapprendre à vivre, en gardant cette passion et ne sachant qu’en faire.
C’était intéressant mais je n’ai pas été bouleversée ou particulièrement émue? Mais il y a bien eu quelques passages qui m’ont plu : « Souvent, j'avais l'impression de vivre cette passion comme j'aurais écrit un livre : la même nécessité de réussir chaque scène, le même souci de tous les détails. Et jusqu'à la pensée que cela me serait égal de mourir après être allée au bout de cette passion - sans donner un sens précis à « au bout de » - comme je pourrais mourir après avoir fini d'écrire ceci dans quelques mois. »
« Quand j'étais enfant, le luxe, c'était pour moi les manteaux de fourrure, les robes longues et les villas au bord de la mer. Plus tard, j'ai cru que c'était de mener une vie d'intellectuel. Il me semble maintenant que c'est aussi de pouvoir vivre une passion pour un homme ou une femme. »
emotional
remarquable parce qu’annie ernaux n’écrit que sur son intériorité, presque sans contexte et sans repère. en l’espace de quelques pages, elle aborde une brève époque de sa vie où tout n’existe qu’en contraste de temps/absence de temps, désir/absence de désir et présence/absence de l’autre (all for a married man !!!! #scary). elle le fait avec une rare honnêteté et aborde ce qui lui est de plus privé, en réussissant pourtant à transmettre son expérience au lecteur. j’ai mis trois étoiles parce que le thème me touche moins voire pas du tout, mais trois étoiles aussi parce que j’admire continuellement sa façon d’utiliser la langue française pour parler du temps. aussi, l’ouverture d’ernaux relativement à sa propre perception de son ouvrage et à l’utilité de celui-ci était bienvenue, et probablement ma partie préférée du livre !!
Des que li van donar el premi Nobel que vaig voler "tastar" Annie Ernaux, i un dia llegint la crítica que en va fer una altra usuària de GoodReads, la Laia · vida entre llibres, vaig trobar que aquesta era una gran obra per començar. Curta, directa, intensa... Un llibre amb molt component autobiogràfic, com bona part de la resta de l'obra de l'Annie Ernaux. Seguiré!
emotional
reflective
fast-paced
This is a very brief book, under 50 pages. you can easily read it in a sitting or listen to it in an hour like I did.
Ernaux has proven to me through this book that obsession is obsession regardless of the object. the flavors are all the same. the isolation, and absolute desperation to escape an intense, all-consuming craving. and meanwhile, the acute need to spend all of one’s time thinking about the object of obsession, luxuriating in it, and enacting the rituals of behavior.
so all of that was beautifully, painfully exposed through perfect prose. the gulf i feel is mainly that Annie Ernaux loves men just entirely more than me. like girl stand UP!!!!!
she essentially only describes her experience and feelings of obsession. we don’t get any glimpse into why she is so enthralled, or honestly what this man is even offering? the few details we get have me like… this guy absolutely sucks. lol. give me a single redeeming quality pleeease.
Ernaux has proven to me through this book that obsession is obsession regardless of the object. the flavors are all the same. the isolation, and absolute desperation to escape an intense, all-consuming craving. and meanwhile, the acute need to spend all of one’s time thinking about the object of obsession, luxuriating in it, and enacting the rituals of behavior.
so all of that was beautifully, painfully exposed through perfect prose. the gulf i feel is mainly that Annie Ernaux loves men just entirely more than me. like girl stand UP!!!!!
she essentially only describes her experience and feelings of obsession. we don’t get any glimpse into why she is so enthralled, or honestly what this man is even offering? the few details we get have me like… this guy absolutely sucks. lol. give me a single redeeming quality pleeease.
inspiring
reflective
fast-paced
reflective
fast-paced