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wady's review against another edition
4.0
الأصعب من نهاية العالم هو الإنتظار على الحافة قبيل النهاية. فلا هو ينتهي ولا هو يعود صالحاً للعيش.
بول أوستر عظيم جداً.
بول أوستر عظيم جداً.
muinemi179's review against another edition
hopeful
sad
medium-paced
- Plot- or character-driven? Character
- Strong character development? No
- Loveable characters? No
- Diverse cast of characters? Yes
- Flaws of characters a main focus? No
3.5
harmonicsalute's review against another edition
adventurous
challenging
dark
emotional
hopeful
inspiring
mysterious
reflective
sad
medium-paced
5.0
dessa's review against another edition
3.0
Reread May 2016.
This is a weird book, and nostalgic for me, because it was one of the first things I ever had to read for a university class. It's kind of an odd pick for a first-year English course, but for some reason it really stuck with me - one of the bricks that built into my weird old passion for apocalyptic landscapes. My copy went MIA a couple years ago and it's apparently almost impossible to find - I had to interlibrary loan it. Still a very strange novel, and problematic in ways I didn't see in my first reading, but still oddly intriguing. A magic trick. A grand reveal with nothing behind the curtain. Apocalypse in a nutshell.
This is a weird book, and nostalgic for me, because it was one of the first things I ever had to read for a university class. It's kind of an odd pick for a first-year English course, but for some reason it really stuck with me - one of the bricks that built into my weird old passion for apocalyptic landscapes. My copy went MIA a couple years ago and it's apparently almost impossible to find - I had to interlibrary loan it. Still a very strange novel, and problematic in ways I didn't see in my first reading, but still oddly intriguing. A magic trick. A grand reveal with nothing behind the curtain. Apocalypse in a nutshell.
nuska's review against another edition
3.0
No conocía la faceta austeriana capaz de escribir sobre infiernos futuros. Como la mayoría de novelas de ciencia ficción que hablan sobre distopías, lleva nuestra actitud con el mundo y las cosas que nos rodean hasta sus últimas consecuencias. El resultado es escalofriante. Me ha gustado la idea de que muchos de los personajes tengan algún tipo de problema con su capacidad comunicativa, tanto por exceso (Boris), como por defecto (Isabel). La capacidad de comunicación entre los seres humanos es casi una obsesión para muchos grandes escritores y es algo que se plasma en las páginas de este libro. No es mi Auster preferido pero ha sido una lectura interesante.
der_schafsmann's review against another edition
adventurous
dark
reflective
slow-paced
- Plot- or character-driven? Character
- Strong character development? No
- Loveable characters? Yes
- Diverse cast of characters? Yes
- Flaws of characters a main focus? Yes
5.0
relmo27's review against another edition
dark
mysterious
sad
tense
medium-paced
- Plot- or character-driven? Character
- Strong character development? Yes
- Loveable characters? It's complicated
- Diverse cast of characters? Yes
- Flaws of characters a main focus? No
4.0
Graphic: Child death, Death, War, Police brutality, Miscarriage, Suicide attempt, Terminal illness, Sexual violence, Murder, Alcoholism, Violence, Suicide, Pregnancy, and Physical abuse
aglith's review against another edition
adventurous
challenging
dark
emotional
mysterious
reflective
sad
tense
fast-paced
- Plot- or character-driven? Character
- Strong character development? It's complicated
- Loveable characters? Yes
- Diverse cast of characters? Yes
- Flaws of characters a main focus? No
5.0
okenwillow's review against another edition
4.0
Entamé hier soir, je l'ai terminé tout à l'heure, ébahie, émue, intriguée. Anna blume adresse à son ami d'enfance une très longue lettre qu'elle n'est même pas sûre de pouvoir lui envoyer. Fille de bonne famille, Anna Blume a connu une enfance et une adolescence dorées jusqu'à ce que son frère William, journaliste, disparaisse à l'étranger lors d'un reportage. Déterminée à le retrouver, elle ira le rejoindre dans ce nouveau monde, loin de se douter de ce qui l'attend. Arrivée par bateau dans une ville dévastée, elle devra vite renoncer à retrouver son frère, trop préoccupée par sa propre survie dans une cité aux allures de post-apocalypse. On ne sait rien des causes, Anna nous fait un constat déprimant de ce qu'est devenue la vie dans un cadre de fin du monde. Elle avoue elle-même ignorer bien des choses quant à l'économie du moment et à son fonctionnement. Mais ce qu'elle sait, ce qu'elle a vu et observé, elle nous le décrit avec assez de précisions pour nous donner froid dans le dos. Le travail est quasi-inexistant, chacun doit rivaliser d'imagination pour s'adapter et gagner de quoi se nourrir. Une nouvelle organisation sociale se créée, précaire. La lutte pour la survie dans le dénuement le plus total modifie les relations humaines. La narratrice va devoir s'adapter aux privations en tous genres, la nourriture, le confort, mais aussi l'amitié et l'amour, avant de renouer le contact avec autrui.
La lutte permanente pour la survie, l'effort constant et surhumain pour mettre encore et malgré tout un pied devant l'autre, tout contribue à l'annihilation de l'individu, qui ne devient qu'un corps à peine vivant, un organisme que l'instinct de survie pousse encore à chercher sa pitance. Comme le dit Anna Blume, la vie met longtemps à mourir. Et Anna mettra longtemps à voir au-delà des limites de la cité isolée, et à espérer.
L'univers dépeint est hautement anxiogène, je déconseille la lecture de ce livre aux dépressifs profonds, et pourtant, la narration captive, fascine, et le récit à la première personne ajoute une authenticité troublante. Un long voyage donc, au-delà de la misère et du désespoir, qui rappelle une certaine réalité, certes accentuée par Auster, mais bien d'actualité. Superbe !
La lutte permanente pour la survie, l'effort constant et surhumain pour mettre encore et malgré tout un pied devant l'autre, tout contribue à l'annihilation de l'individu, qui ne devient qu'un corps à peine vivant, un organisme que l'instinct de survie pousse encore à chercher sa pitance. Comme le dit Anna Blume, la vie met longtemps à mourir. Et Anna mettra longtemps à voir au-delà des limites de la cité isolée, et à espérer.
L'univers dépeint est hautement anxiogène, je déconseille la lecture de ce livre aux dépressifs profonds, et pourtant, la narration captive, fascine, et le récit à la première personne ajoute une authenticité troublante. Un long voyage donc, au-delà de la misère et du désespoir, qui rappelle une certaine réalité, certes accentuée par Auster, mais bien d'actualité. Superbe !