lessidisa's reviews
314 reviews

L'Auberge de la Jamaïque by Daphne du Maurier

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3.5

La note est assez basse je trouve. Le fait est que j'ai mis 4 au génial livre Ma cousine Rachel et que j'ai bien moins aimé l’Auberge de la Jamaïque.

Celui-ci est une aventure et n'a pas l'aspect psychologique de Ma cousine Rachel. Le livre avance assez vite mais parfois on n'en peut plus du vent/pluie/froid/nuit BRRRR, ainsi que des descriptions de la lande, j'ai fini par les lire sans comprendre. C'est un livre vraiment sombre. J'ai bien aimé l'histoire d'amour mignonnette. J'ai trouvé certains choix opérés par Mary peu crédibles, quand elle reste à tout prix à l'auberge sous prétexte de sauver sa tante. Livre prévisible dans lequel on devine facilement qui est responsable de quel évènement. C'est un divertissement correct. L'auberge de la Jamaïque et tous les lieux évoqués dans ce livre existent bel et bien.

J'ai donc préféré l'aspect psychologique de Ma cousine Rachel, plutôt que cette aventure, et je garde Rebecca pour une autre année.


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« Les individus qui viennent à la Jamaïque n'ont jamais appris les belles manières. Ils passent trop de temps dans les geôles du comté. Je me demande ce qu'ils ont pensé de vous ? Ils ont fait la même erreur que moi, je suppose, et sont en train de faire votre réputation dans toute la région. Vous verrez que Joss vous jouera aux dés la prochaine fois et que vous monterez en selle derrière un sale braconnier pour aller de l'autre côté du Roughtor. »
Oedipe Roi by Sophocles

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4.0

Super, mieux que le Œdipe d'Anouilh, qui n'était pas terrible. Et l'Antigone de Sophocle sera-t-elle aussi mieux que celle d'Anouilh ? (mission impossible)

Le sorgho rouge by Ya Ding

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4.0

Première partie sympa sans plus, une famille doit partir vivre dans un village pour y développer l'esprit communiste, l'amour du Parti de la population, et en profite pour les sortir de la misère alimentaire en développant des techniques agraires. On suit le garçon de 10 ans. C'était peu engageant et je me serais bien passer de la scène d'égorgement de cochon et celle où on annonce à la fiancée qu'elle va devenir une véritable esclave de sa belle-famille, et autres joyeusetés.

J'ai adoré la deuxième partie où la Révolution Culturelle prend le dessus de la vie des villageois, une véritable calamité, tout dégénère, et les parents du garçon, instruits comme ils sont, sont balayés. Toujours la même rengaine gneugneugneu propriétaire foncier, gneugneugneu capitaliste, qu'on retrouve dans tous les livres qui parlent de cette période 👌 un beau chamboulement qui apporte de la saveur au livre.

Pas mal l'auteur Ya Ding, apparemment il traduisait des livres français en Chine, puis il est venu vivre en France et a écrit ce livre en français, puis il a acheté un château a Illiers-Combray et en a fait un musée dédié à Proust. Regardez ce qu'on lit dans un article sur internet :

"Pour les amateurs de Marcel Proust, Illiers-Combray tient une place à part. C’est dans ce village d’Eure-et-Loir qu’est né A La Recherche du temps perdu, révolution culturelle majeure qui a ouvert une nouvelle page de la littérature moderne." 😂


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« Liang n'a que neuf ans et demi. Ce n'est pas lui qui décide. Il ne peut qu'obéir, il appartient à la famille comme un objet, comme la malle en bois rouge que son père a hissée derrière la charrette. C'est bien ainsi, quand les parents ont décidé, les enfants n'ont qu'à suivre. »

« " Liang, il faut dormir ! "
Liang soupir. Pourquoi faut-il que sa mère intervienne toujours au moment le plus intéressant ? Devant son père elle ne dit jamais rien, sinon pour approuver. Mais devant les enfants, c'est autre chose : jamais un plaisir innocent, des réprimandes ... Tu dois dormir, parce qu'il fait nuit, parce que demain ce sera la classe, parce que demain il fera jour, parce que, parce que ... mille raisons, mais mes raisons à moi, mille raisons aussi, plus d'un millier, en vérité, les considère-t-on ? »

« Renonçant à la vie et oubliant la mort, faire la Révolution ! »

« Grimpant la montagne de couteaux, traversant la mer de feu, suivre les traces du président Mao ! »

« La Révolution n'est pas une invitation à dîner, ni une broderie de soie, mais une violence, la violence d'une classe pour en renverser une autre... »



Le temps des amours: souvenirs d'enfance by Marcel Pagnol

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5.0

J'ai préféré ce dernier tome car il est découpé en différentes anecdotes alors que les tomes précédents étaient focalisés sur une histoire principale, que je trouvais parfois longuette. De plus il n'y a pas de préface mais une postface merci Seigneur. 

On découvre qu'il a pour camarade de classe Albert Cohen, auteur de Belle du Seigneur et qu'ils sont restés amis pour la vie. J'étais morte de rire avec la mère et la tante de Lagneau qui falsifient tous les documents qui arrivent de l'école pour que le père ne batte pas Lagneau fils. Les autres histoires étaient très bien aussi, d'ailleurs j'ai mieux aimé le récit présent dans ce livre qui parle de la peste de Marseille en 1720, que la peste de Camus. Et il mentionne même Don Quichotte.


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« Alors, je pensais au sacrifice de Lagneau, qui avait fait pour moi la consigne du pendu, et je pris une décision héroïque.
- Écoutez, madame, moi j'ai une idée ! 
La tante hoquetante ouvrit ses yeux immenses :
- Quelle idée ? Irène, il a une idée. Quelle idée ?
- Si vous voulez, moi je vais lui dire, à M. Lagneau, que c'est moi qui ai lancé la boule puante ... Et puis je lui expliquerai que je suis boursier et que, s'il va voir le censeur, moi, on m'enlèvera ma bourse, et que mon père est instituteur, et que peut-être il en mourrait ! 
- Vous feriez ça ? dit la mère angoissée.
Je devins héroïque.
- Oui, je le ferai tout de suite. 
La tante me regarda de ses yeux de folles. Elle poussa une sorte de gémissement et elle dit :
- C'est Dieu qui envoie cet enfant ! »

« Comme il nous regardait fixement, Yves plongea son nez dans son mouchoir et baissa la tête, pour cacher son visage d'externe. Ces habiles précautions étaient d'ailleurs inutiles, car Poil d'Azur n'eût pas remarqué, dans nos rangs, la présence d'un cerf, ou d'un colonel en grande tenue. Il préparait -depuis plusieurs années - une licence de mathématiques, et ses yeux n'enregistraient plus le réel  : leur regard était tourné vers la fourmilière de chiffres qui grouillait dans les galeries de sa cervelle dévastée. »
La Conquête de Plassans by Émile Zola

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2.5

Je n'ai aimé que les 200 premières pages, ensuite l'intrigue politique se met en place et je n'y entends goutte. Ces magouilles sont portées à l’extrême d'après moi qui ai l'habitude de vivre honnêtement, tout ça me dépasse et m'exaspère. Encore si ce n'était que ça d'autres passages auraient pu rattraper le livre pour moi, comme ça a été le cas avec La curée, qui aborde le même genre de thème d'ailleurs, mais je le considère comme le livre le plus caricatural de Zola parmi les quatre premiers de la série. La maison des Mouret se retrouve peuplée de personnes abjectes et le Mouret en chef ne les met pas dehors, ça dépasse mes bornes. On suit le délitement de la famille et la servante me rappelle une certaine nouvelle de Shirley Jackson (Men with their big shoes), dans laquelle les domestiques terrorisent la propriétaire. Pour moi c'est le livre de la maladie mentale. J'espère qu'il se calme dans la suite de la série, je ne veux pas lire des idioties pareilles. 


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« - Désirée n’a donc pas faim ? demanda-t-elle ; pourquoi ne déjeune-t-elle pas avec nous ?
– Désirée n’est plus ici, dit Mouret, qui laissait les morceaux sur son assiette ; je l’ai menée ce matin à Saint-Eutrope, chez sa nourrice. 
Elle posa sa fourchette, un peu pâle, surprise et blessée.
- Tu aurais pu me consulter, reprit-elle. 
Mais lui, continua, sans répondre directement :
- Elle est bien chez sa nourrice. Cette brave femme, qui l’aime beaucoup, veillera sur elle... De cette façon, l’enfant ne te tourmentera plus, tout le monde sera content.
Et, comme elle restait muette, il ajouta : 
- Si la maison ne te semble pas assez tranquille, tu me le diras, et je m’en irai. »

« Eh bien ! alors, laissez-le fou, puisque tout le monde vous dit qu’il est fou... Je ne sais quelle rage vous avez d’être d’un autre avis que votre femme. Cela ne vous portera pas bonheur, mon cher... Ayez donc l’esprit, à Plassans, de n’être pas spirituel. »

« Écoutez, mon cher, lui répondit-elle au bout d’un silence, vous manquez de tact ; cela vous perdra. Faites la culbute, si ça vous amuse. Moi, en somme, je m’en lave les mains. Je vous ai aidé,  non pas pour vos beaux yeux, mais pour être agréable à nos amis de Paris. On m’écrivait de vous piloter, je vous pilotais... Seulement, retenez bien ceci : je ne souffrirai pas que vous veniez faire le maître chez moi. Que le petit Péqueur, que le bonhomme Rastoil tremblent à la vue de votre soutane, cela est bon. Nous autres, nous n’avons pas peur, nous entendons rester les maîtres. Mon mari a conquis Plassans avant vous, et nous garderons Plassans, je vous en préviens. »
Josephine Baker by Catel, José-Louis Bocquet

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4.0

Très bien je ne connaissais pas Josephine Baker. Quelle liberté sexuelle il y avait pendant la première moitié du 20e siècle, vache ! J'ai l'impression qu'on vit au siècle des puritains maintenant. J'ai découvert qu'une chanson de 1916 s'appelle If You Were the Only Girl (In the World), d’où la chanson de Rihanna Only girl (in the world).


« Ils m'ont dit que tu étais communiste. J'ai éclaté de rire : COMMUNISTE ? Je leur ai répondu : MAIS ELLE VIT DANS UN CHÂTEAU ! Ha ! Ha ! » [pendant la guerre froide]
Le Pont aux trois arches by Ismail Kadare

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4.0

Incroyable cet auteur rend intéressante l'histoire d'un pont et de sa construction. Je parfais petit à petit ma connaissance de l'Albanie. 

Ma question pour la culture (LDR) : Les préfaces indigestes : pourquoi ? Cette préface de 40 pages m’a découragée de lire le livre, je l'ai remis dans ma bibliothèque pendant deux mois.


« Mais, apparemment, la rivière n'avait aucune hâte. Elle rassemblait certainement ses forces avant d'attaquer. Les canaux tinrent tête, péniblement cette fois, à un nouveau flot d'eaux troubles. Et pourtant l'Ouyane maudite n'avait pas encore montré son vrai visage. La vieille Aïkoune disait que le fleuve jouerait avec le pont comme le chat avec la souris. »

« Ces faits ne trouvaient aucune explication même dans l'expérience des plus anciens. Quelques jours passèrent encore et alors tous se rendirent compte du lourd fardeau qu'un homme non enterré était non seulement pour sa famille, mais pour toute la région. C'était un fait qui dépassait la tradition de la vie et de la mort, qui était à cheval entre les deux, comme un pont, sans pencher plus d'un côté que de l'autre. Un homme avait été enfoncé dans le non-être, tout en laissant sa forme comme un vêtement oublié ici en haut. »
Don Quichotte by Miguel de Cervantes

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3.75

Bonjour à tous. Eh bien la descente de mon Everest a été bien plus facile que l’ascension ! Ce tome deux est beaucoup plus positif que le premier. Ici toute aventure ne se termine pas invariablement par un désastre. 

Par ailleurs ce tome est méta. Le livre commence avec nos personnages qui apprennent que le livre des aventures de don Quichotte est déjà sorti, écrit par un historien, et ils discutent de la réception de celui-ci, notamment des incohérences (qui moi m'étaient passées par dessus la tête), mais aussi de la nouvelle de 60 pages inclue dans le tome un, qui m'avait intriguée également ; ainsi que de l'usurpateur qui a écrit un tome deux des aventures de Don Quichotte en se faisant passer pour l'auteur. D'après ce tome tout le monde en Espagne s'était mis à appeler tout cheval Rossinante. Sancho a ici son propre arc et brille. 

Maintenant que j'en ai fini avec Don Quichotte, ce qui m'aura pris trois mois à raison de vingt pages par jour, je me demande comment reprendre une activité normale ; comment appréhender la lecture 🤔


« Sancho, dis-moi, n'as-tu pas vu jouer quelque pièce où l'on introduit des rois, des empereurs, des pontifes, des chevaliers, des dames et  d'autres personnages divers ? L'un fait le fanfaron, l'autre le trompeur, celui-ci le soldat, celui-là le marchand, cet autre le benêt sensé, cet autre encore l'amoureux benêt ; et quand la comédie finit, quand ils quittent leurs costumes, tous les acteurs redeviennent égaux dans les coulisses. - Oui, j'ai vu cela, répondit Sancho. - Eh bien, reprit don Quichotte, la même chose arrive dans la comédie de ce monde, où les uns font les empereurs, d'autres les pontifes, et finalement autant de personnages qu'on en peut introduire dans une comédie. Mais quand ils arrivent à la fin de la pièce, c'est-à-dire quand la vie finit, la mort leur ôte à tous leurs oripeaux qui faisaient leur différence, et tous redeviennent égaux dans la sépulture. »

« Mais dites-moi maintenant, qui fut le premier sauteur et voltigeur du monde ? [...] - Eh bien !seigneur, répliqua Sancho, ne vous mettez pas en peine car je viens maintenant de trouver ce que je vous demandais. Sachez que le premier voltigeur du monde fut Lucifer, quand on le précipita du ciel, car il tomba en voltigeant jusqu'au fond des abîmes. - Pardieu, vous avez raison, mon ami, dit le cousin ; et don Quichotte ajouta : Cette question et cette réponse ne sont pas de toi, Sancho ; tu les avais entendu dire à quelqu'un. - Taisez-vous seigneur, repartit Sancho ; en bonne foi si je me mets à demander et à répondre, je n'aurai pas fini d'ici demain. Croyez-vous que, pour demander des niaiseries et répondre des bêtises, j'aie besoin d'aller chercher l'aide de mes voisins ? »

« J'ai la confiance, puissantissime seigneur, bellissime dame et discrétissimes auditeurs, que ma douleurissime trouvera dans vos vaillantissimes cœurs un accueil non moins affable que généreux et douloureux ; car elle est telle qu'elle doit suffire pour attendrir le marbre, amollir le diamant et assouplir l'acier des cœurs les plus endurcis du monde. Mais, avant de la publier à vos ouïes (pour ne pas dire vos oreilles), je voudrais que vous me fissiez savoir si, dans le sein de cette illustre compagnie, se trouve le purissime chevalier don Quichotte de la Manchissime, et son écuyerissime Panza. - Le Panza, s'écria Sancho, avant que personne répondît, le voilà ; et le don Quichottissime également. Ainsi vous pouvez bien, Doloridissime duégnissime, dire tout ce  qui vous plairissime, car nous sommes prêts et préparissimes à être vos serviteurissimes. »


(c'est vrai que dans mon édition qui n'est pas celle affichée ici, tous les dialogues sont les uns à la suite des autres sans retour à la ligne, ce qui n'est pas le cas sur les pdf. Encore une preuve que les éditions maxi-poche sont à bannir.)
La rivière aux lucioles: roman by Teru Miyamoto

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4.5

A la deuxième nouvelle je mets 5 étoiles. Il s'agit de la nouvelle Le fleuve de boue, qui commence par un évènement tragique et se poursuit par une variété de petits évènements noirs. On y suit la vie de deux petits garçons qui vivent le long d'un fleuve. Cette nouvelle m'a évoquée Chihiro si vous voulez.

La première, La rivière aux lucioles, n'avait rien d'accrocheur.

« Depuis combien d'années j'avais pas fait une trotte pareille ? J'ai vaguement l'impression qu'après ça, y me restera plus beaucoup de chemin à faire, dans cette vie-là... »
L'équateur d'Einstein by Cixin Liu

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4.0

Il n'y a que quelques nouvelles que j'ai bien aimées, mais comme elle m'ont fait très bonne impression et que je risque de m'en rappeler je mets 4****. Beaucoup de nouvelles parlaient de la guerre, sur Terre ou intergalactique et cela ne m'intéressait pas une seule seconde. Il y a des aliens omniscients de temps en temps, mais l'un d'eux est vaincu par Stephen Hawking. J'imagine qu'un jour lointain je lirai le deuxième recueil de nouvelles, Les Migrants du temps.

• Ma nouvelle préférée est L'effondrement, j'ai trouvé l'idée BRILLANTE. Celle là m'a éblouie.

• L'autre dont je me souviens est Le soleil de Chine, qui je trouve est un avenir possible en quelque sorte, si jamais on avait besoin de faire ça. Et la progression du personnage dans cette nouvelle était agréable à suivre.

Terre errante n'était pas aussi bien que le laissait imaginer l'incipit, l'histoire est bien mais trop rapide, je me suis crue dans un film hollywoodien, je l'aurais mieux aimé en roman.

• Grâce à la nouvelle Le feu de la Terre j'ai appris qu'il y a des milliers de feux souterrains incontrôlés dans le monde, des feux de gisement de charbon sous terre.

• J'ai trouvé l'épilogue de La mer des rêves intéressant, car après tout ce par quoi l'humanité est passé, elle a appris à se contenter de ce qu'elle a maintenant.

L'ère des anges pose des questions d'ordre éthique sur les humains transgéniques.



« Nous devons faire confiance au gouvernement de la Coalition ! Combien de fois vous l'ai-je répété, il faut garder la foi ! Dites-vous que dans le pire des cas, l'humanité s'éteindra avec dignité, en s'étant battue jusqu'au bout ! »
-Terre errante

« Toi et moi, on est différents. Ta famille est arrivée de Kyūshū il y a dix ans, mais la mienne habite à Okinawa depuis des générations et des générations. Dans le temps, Okinawa était un royaume indépendant. Pour nous, les Américains et vous, c'est du pareil au même, vous êtes tous des étrangers.
- Hirose-kun, écoute un peu les conneries que tu racontes. »
- Le battement d'ailes d'un papillon


« Face à l'insistance de Yan Dong, le responsable conduisit ce dernier au département de rapatriement des océans. »

« L'écosystème terrestre mettrait encore beaucoup de temps à s'en remettre. Le constat partagé était que la vie humaine serait difficile mais l'humanité pourrait se satisfaire d'avoir assuré sa survie. Pour ainsi dire, l'époque de l'anneau de glace lui aurait permis d'apprendre à se satisfaire de ce qu'elle possède. »
- La mer des rêves